Une minéralisation ferrifère sous forme de carbonates de fer (sidérites et ankérites) oxydés en hématite au dessus du niveau hydrostatique. Le minerai oxydé est actuellement en exploitation.

Une minéralisation polymétallique (Ph, Zn, Cu, Ba et F) principalement localisée dans des fractures orientées NE-SW et/ou NW-SE affectant l’encaissant crétacé.

Une minéralisation à Sr localisée au contact des évaporites triasiques avec leur couverture sédimentaire crétacée.

Les relations des corps minéralisés avec les déformations et les contraintes physicochimiques (température, stabilité sidérite-pyrite, fugacité du soufre, pression partielle du CO₂) permettent d’envisager une histoire métallogénique polyphasée représentée principalement par :

– une métallogénie ferrifère qui aurait conduit à la transformation des calcaires et carbonates de fer à des températures de 100-120 °C ;

– une métallogénie polymétallique d’âge néogène qui aurait permis le dépôt à des températures de 150 -180 °C dans les différents piéges des minéralisations à Ph, Zn, Cu, Ba, F ;

– une métallogénie à Sr qui aurait permis la mise en place d’une minéralisation à célestine dans les formations triasiques et au contact du Trias avec sa couverture sédimentaire.

Les données géochimiques (chimie des éléments majeurs et en traces, inclusions fluides et isotopes stables) militent pour un modèle de genèse faisant intervenir des eaux de formation ayant des δ¹⁸O≈6-9 %₀/SMOW, expulsées des séries sédimentaires des bassins interdiapiriques sous l’action des contraintes engendrées par le diapirisme des évaporites triasiques et de la tectonique compressive néogène.

Mots clés : Minéralisations – Carbonates de fer – Polymétalliques – lsolopes stables – Diapir Ouenza – Algérie.