Volume 17 N°2
2006

Abstrait
Dans le Sahara algérien, quatre cratères d’impacts météoritiques, dont deux de type simple et deux de type complexe, sont décrits. Ces cratères (Amguid, Maadna (Talemzane), Tin Bider et Ouarkziz) situés tous dans la plate-forme saharienne, représentent 26,6% de la totalité de ceux qui existent en Afrique.
Le cratère de Tin Bider, le plus grand des cratères algériens (6000m de diamètre), est situé à 265 km à l’Est d’In Salah dans le plateau de Tinhert, et au Nord du reg As fer qui est un réservoir de plusieurs centaines de météorites. Celui de l’Ouarkziz qui se trouve près de la frontière algéromarocaine, le deuxième en Algérie, de par son extension (diamètre de 3500m), présente toutes les caractéristiques d’un cratère de type météoritique. Ces deux cratères sont de type complexe et constituent des structures annulaires avec un piton central.
Les cratères d’Amguid et de Maadna (Talemzane) sont de type simple, de diamètres respectifs de 550 met de 1750 m.
La relation entre la profondeur réelle d 1 et le diamètre D est déduite pour les cratères simples à partir de l’équation de Grieve (1987), et pour les cratères complexes à partir de (‘équation de Pike (1980).
Dans le monde, certaines structures météoritiques sont reconnues comme génériques d’hydrocarbures exploitables. Les structures les plus documentées sont celles d’Avac (Alaska) (Kirschner et al., 1992), et Viewfield et Red Creek (Donofrio, 1981).
L’analyse géologique des cratères de Tin Bider et de l’Ouarkziz révèle des caractères identiques à ceux d’Avac et de Viewfield. Leur étude détaillée permettra de trancher quant à la présence ou non d’hydrocarbures dans ses structures.
Mots clés : Cratère météoritique – Hydrocarbures -Tin Bider et Ouarkziz- Plateforme saharienne – Algérie.