Volume 22 N°2
2011

Abstrait
Les séries atlasiques mésozoïques et cénozoïques ont été soumises à des contraintes tectoniques successives depuis le Crétacé. En effet, la structuration de cette chaîne est le résultat d’une dynamique complexe polyphasée.
L’étude cinématique confortée par une étude statistique, nous a permis, en se basant sur de simples principes de mécanique, de retrouver les principales directions des contraintes durant la période Crétacé – Actuel.
Trois directions de compression majeures apparaissent, dont la genèse peut être une sorte de continuité dans le temps avec des variations suffisantes pour matérialiser ces trois directions.
De toute évidence, les mécanismes seraient les mêmes et ce seraient alors les variations dans les trajectoires de contraintes et les réponses du bâti qui auraient fait apparaître ces directions.
Ces directions sont disposées en éventail : la première direction NW – SE ubiquiste (56%) allant du N100 à N160, marque les événements tectoniques du Maastrichtien moyen à supérieur, de la base de l’Éocène supérieur et du Miocène supérieur. Une seconde moins marquée (13%) NE – SW (N000-N080) répondant à la direction de raccourcissement reconnue d’âge miocène inférieur ; enfin, une troisième très présente (31%) N – S allant de N160 à N200, qui marque les derniers événements tectoniques datant du Quaternaire inférieur.
Mots clés : Chaîne de l’Atlas – Structuration – Marqueurs de déformation – Phases tectoniques – Direction des contraintes – Raccourcissement – Accommodation.