L’étude porte sur les termes de passage du Dévonien au Carbonifère connus sous le nom de Formation d’Illerène qui affleure dans le Sud du bassin d’Illizi. Plus au Nord, au niveau de l’Hamada du Tinrhert et à sa périphérie, elle constitue un petit réservoir pétrolier (F2) connu sous le nom de complexe argilo-gréseux.

C’est une formation régressive d’épaisseur variable : moins de 10 m dans le champ de dôme à Collénias (DCL2), plus de 100 m aux confins des frontières algéro-tuniso-libyennes (HFRI). La Formation d’Illerène est diachrone. Dans le Sud du bassin elle est essentiellement faménienne, plus au Nord sur le môle d’Ahara elle est en grande partie strunienne.

Elle comprend 3 faciès principaux : oolithique (oolithes ferrugineuses), gréseux et argileux. Dans les niveaux gréseux du sommet de la formation la glauconie est présente, dans ces mêmes niveaux une forte augmentation du phytoplancton est notée. Les traces de bioturbation sont fréquentes (scolithes).

L’analyse séquentielle a mis en évidence 4 séquences négatives de 2ème ordre (A-D), mais aucune d’elles ne constitue à l’échelle du bassin un repère isochrone.

La qualité du réservoir est oblitérée par l’abondance des minéraux argileux incorporés à la phase de liaison des sables et également par les néoformations qui ont affecté les grains de quartz.

Mots clés : Stratigraphie, Sédimentologie, Palynologie, Dévonien terminal, Carbonifère basal, Plate-forme saharienne.